Actualités : ARCELORMITTAL EL-HADJAR
Les revendications du partenaire social pour 2011


«L’année 2011 sera celle de tous les défis. Elle permettra de voir plus clair quant au devenir des travailleurs et de l’entreprise», est-il souligné dans un communiqué adressé à la fin de la semaine dernière, par le partenaire social (syndicat et comité de participations) du complexe ArcelorMittal El Hadjar aux travailleurs.
Le document, qui a été rendu public, revient sur les acquis arrachés après la signature du contrat d’entreprise par les représentants des travailleurs et l’employeur, le 7 juillet 2009, qui a pris fin le 31 décembre 2010, soit d’une durée de 18 mois. Les accords intervenus pour cette période ont porté sur certaines primes et indemnités. Toutefois, il est fait part de la poursuite, en 2011, des négociations sur des questions restées en suspens, mais également du dialogue social pour la conclusion d’un nouveau contrat d’entreprise pour une durée d’une année. Ces négociations porteront, selon ledit communiqué, sur des augmentations salariales pour l’année 2011, la finalisation d’une nouvelle convention collective, le suivi du dossier de l’intégration au sein d’ArcelorMittal des travailleurs des entreprises sous-traitantes, et du plan d’investissement2010/ 2014. Par ailleurs, il sera procédé à la confection d’un dossier complet sur l’évaluation des 10 ans de partenariat, accompagné de suggestions pour la protection et la création de nouveaux emplois, l’investissement, la poursuite de l’activité de l’entreprise, le renforcement et la protection de la production dans l’intérêt de l’économie nationale. Une fois ficelé, ce dossier sera présenté aux parties concernées, à la veille des négociations de partenariat entre l’Etat algérien et le groupe du Luxembourg, leader mondial de la sidérurgie. Tels sont les grands axes mentionnés dans le document du partenaire social d’ArcelorMittal El Hadjar, fort du soutien et de l’adhésion à sa démarche d’une majorité écrasante des employés qu’il a estimé à 95,73% de l’ensemble des effectifs du complexe. En effet, des négociations sont prévues courant 2011 entre l’Etat algérien qui détient, à travers le groupe Sider, 30% du capital social, et le groupe ArcelorMittal Ispat (70%), lors de la conclusion de ce contrat de partenariat en 2001. Ces négociations auront pour but d’évaluer le bilan de dix ans de partenariat. A la lumière de cette évaluation, l’Etat algérien aura toutes les données en main pour se prononcer sur le devenir de ce partenariat, décrié par des économistes, des syndicalistes et des partis politiques nationaux dont certains appellent carrément à la renationalisation de ce fleuron de la sidérurgie nationale édifié au début des années 1970, à l’époque de la politique de l’industrie industrialisante, instaurée par le défunt président Houari Boumediène.
A. Bouacha

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