«C’est au délinquant de perdre tout espoir de jouir d’une quelconque impunité, d’échapper aux poursuites, de jouir d’une tranquillité et d’être convaincu que, où qu’il soit il n’est pas à l’abri d’une interpellation.»
C’est le but déclaré des opérations «coup-de-poing » qui sont menées sans relâche dans les grandes agglomérations urbaines sur le territoire de la wilaya, notamment certains lieux considérés comme des points noirs. Dans ce cadre, durant les mois d’octobre, novembre et décembre derniers, ce sont 377 opérations qui ont été menées et qui ont nécessité la mobilisation de 855 agents de sécurité. Ces opérations ont touché 881 lieux dont 137 dans des quartiers sensibles, 129 dans les lieux publics, 132 dans les cafés, 288 dans les marchés quotidiens et hebdomadaires, 75 dans les gares routières et ferroviaires. Elles n’ont pas été vaines puisqu’elles se sont soldées par la vérification d’identité de 2 338 personnes dont 25 mineurs. 242 ont été présentées devant le parquet. Les magistrats instructeurs près les différents tribunaux ont prononcé après audition des mis en cause 39 détentions provisoires, 2 libertés provisoires. 32 individus ont été cités à comparaître directement, 4 transférés sous d’autres juridictions, 81 personnes relaxées et 38 dossiers transmis au parquet pour étude. Parmi les personnes déférées devant la justice, selon ce bilan trimestriel rendu public, 60 l’ont été pour port d’armes blanches prohibées, 9 pour détention, consommation et revente de drogue, 18 parce qu’elles étaient déjà sous le coup de mandats d’arrêt ou d’amener, et 155 pour accusations diverses. Il est révélé que le nombre de récidivistes est en hausse tout comme celui des mineurs des deux sexes qui se sont soit victimes soit auteurs de délits.
Karim O.

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