L'engagement de l'ancien coach national, Rabah Saâdane, avec la sélection yéménite de football serait dans l'impasse en raison de ses exigences financières, jugées «trop élevées», lors des négociations avec les responsables de la fédération, a rapporté la presse locale.
«Le salaire demandé par Saâdane dépasse nettement celui que percevait son prédécesseur, il doit revoir ses exigences pour arriver à un terrain d'entente», commentait le journal Sport. Rabah Saâdane, qui aurait exigé un salaire de 50 000 dollars américains, selon la même source, a quitté le Yémen jeudi, sans donner son accord final au président de la fédération, Ahmed Salah El-Aïfi. Même si la fédération yéménite n'a pas fermé la porte des négociations, insistant sur l'engagement de Rabah Saâdane pour succéder au Croate Youri Streichko, elle a demandé au Cheikh de revoir à la baisse sa demande financière, d'autant qu'il percevait 15 000 dollars lors de son premier passage à la tête de la sélection en 2004. Dans le cas où les deux parties ne trouveraient pas un accord, la fédération yéménite devra se tourner vers les techniciens de l'Europe de l'Est, dont les salaires correspondent aux moyens dont dispose la fédération. Rabah Saâdane et son adjoint Zoheir Djelloul ont rallié le Yémen le 30 décembre dernier pour entamer les négociations sur leur éventuel engagement avec la sélection yéménite. Saâdane, qui a conduit l'équipe nationale d'Algérie lors du Mondial-2010 en Afrique du Sud, avait démissionné en septembre dernier après le nul concédé par les Verts face à la Tanzanie (1-1) en match comptant pour la première journée des qualifications de la CAN-2012.

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