Les résultats des ventes enregistrés par les 28 concessionnaires automobiles inscrits auprès de l’AC2A, au cours de l’année 2011, laissent apparaître une baisse approximative globale des volumes de l’ordre de 4% par rapport à l’année 2009.
C’est donc un chiffre total qui avoisine les 222 123 unités vendues dont plus de 157 000 réalisées par une dizaine seulement de concessionnaires. C’est dire l’importance de la disparité entre le peloton de tête et le reste de la compagnie. Plus clairement, ce sont 44 786 ventes pour Renault qui confirme, pour la deuxième année consécutive, son leadership du marché national, et 1 300 pour Mitsubishi. La deuxième place du podium est occupée par Hyundai qui marque néanmoins un léger recul par rapport à 2009. Avec un volume qui atteint les 31 682, le constructeur sud-coréen semble renouer avec la croissance à partir de la fin du 2e trimestre 2010 avec un mois de décembre particulièrement prospère, 4 770 ventes. De son côté, l’autre constructeur français, Peugeot, enregistre une montée de 2 paliers du palmarès, en grimpant de la 5e à la 3e position avec 22 838 véhicules. Chevrolet se maintient à la 4e marche du podium en dépit d’une baisse de ses performances commerciales, 19 810, soit -14%. Alors que le japonais Toyota marque une chute aussi bien en volume, 19 453 (-25%) qu’en classement, 5e position. On retrouve ensuite Dacia avec 18 573 ventes, ce qui représente un taux de progression de l’ordre de 8% en comparaison avec l’exercice précédent. Elle est suivie par KIA qui aura réalisé un volume de 11 603. Pour sa part, la première marque allemande dans ce classement, Volkswagen, affiche un résultat de 10 108 qui est en nette baisse (-1%) par rapport à 2009 où elle avait enregistré la plus forte progression du marché. Pour le reste, c’est une tendance à la baisse à l’exception de Ford qui réussit la prouesse d’évoluer de +3% dans ses ventes. Cela étant, il faut rappeler que le marché de l’automobile dans notre pays a été surtout marqué par une morosité ambiante qui, pour la deuxième année consécutive, n’a pas permis un retour à une croissance à deux chiffres. L’environnement est demeuré encore une fois un tant soit peu perturbé par des dispositions réglementaires et bureaucratiques contraignantes qui ont freiné la redynamisation du secteur.
B. Bellil

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