Yennayer, le nouvel an amazigh, est célébré un peu partout à travers le pays. AFréha, dans la wilaya de Tizi Ouzou, l’association culturelle Asekfel du village Ikherbane a prévu pour la journée du 14 janvier plusieurs activités culturelles et artistiques destinées à célébrer l’événement.
A Beni Snous (Tlemcen), se tient chaque année (le 12 janvier) le carnaval de l’Ayrad (le lion). A Ghardaïa, les festivités durent trois jours (du 10 au 12 janvier 2011). «C’est la dixième année consécutive que la HCA célèbre Yennayer qui est traditionnellement fêté dans l’ensemble du pays. Chaque année, une ville est choisie pour abriter les festivités marquant le nouvel an amazigh », a fait remarquer Si El- Hachemi Assad, directeur de la promotion culturelle au Haut-Commissariat à l’amazighité. Un hommage aux pionniers de la culture du M’zab est également prévu par les organisateurs. Dans la région saharienne du M’zab, Yennayer est célébré le jour coïncidant avec le 7 janvier, contrairement aux autres régions d’Algérie où il est fêté le 12 janvier du calendrier grégorien. Il est aussi lié aux rythmes des saisons et marque le début de la saison agricole. Yennayer est aussi une fête familiale avec des plats spécifiques qui, parfois, diffèrent d’une région à l’autre. A Ghardaïa, et dans le M’zab en général, la tradition veut que les repas préparés pour cette soirée ne doivent contenir que les ingrédients de couleur blanche comme le sucre, le lait, les œufs ou la semoule, afin que la nouvelle année soit une année de paix et de bonheur. Le plat «royal» est le traditionnel «arfis» qui précède la non moins traditionnelle cérémonie de thé accompagné d’une dégustation de fruits secs. La soirée se termine par le jeu appelé «alouane» qui ressemble beaucoup à la bouqala algéroise. Aujourd’hui, nous sommes en Yennayer 2961 dont l’origine remonte au règne du roi Chachnaq 1er. Elle est la seule fête non religieuse commune à tous les peuples d’Afrique du Nord.
K. B.

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