Le seul acte de protestation enregistré hier à Annaba a été le fait des élèves du lycée technique implanté à la rue Benbouhia. Sans sortir de l’enceinte de leur établissement, ces derniers ont exprimé, d’une manière un peu violente, leur mécontentement quant à la situation de leur lycée et appelé au départ du directeur.
Ils lui reprochent sa façon de gérer l’établissement, la qualifiant de dictatoriale. Comme ils ont souhaité l’allègement du programme qu’ils jugent trop chargé, et le renforcement des cours de soutien, principalement pour les classes d’examen. Leur mouvement s’est traduit par quelques dégâts, notamment la destruction de portes et fenêtres, et par un grand chahut. A part cet incident isolé, le calme semble s’installer à nouveau dans la ville d’Annaba où l’on ne signale, depuis dimanche soir, aucune manifestation de rue ou acte de destruction. Les violentes émeutes qui ont marqué la ville, trois jours durant, ont pris fin, laissant place à une campagne d’assainissement et de ramassage des décombres et autres détritus qui jonchaient les rues des différents quartiers ayant vécu lesdits événements. Par ailleurs, selon un communiqué rendu public par les services de la wilaya d’Annaba, la cause du décès le 7 janvier dernier à la cité du 11- Décembre-1960 d’un septuagénaire, n’aurait aucun lien avec les émeutes. Selon le certificat médical établi par le médecin-chef d’une polyclinique de la ville, le vieil homme a succombé à «un arrêt cardio-respiratoire, résultant d’une crise d’asthme bronchique».
A. Bouacha

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