Actualités : LE MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE RASSURE SES ÉLÈVES :
«Les examens du bac ne concerneront que les leçons dispensées en classe»


Une conférence nationale aura lieu le 25 mai prochain pour déterminer les sujets des examens. L’approche par compétence ne sera pas appliquée cette année et les élèves auront le choix entre deux sujets.
Irane Belkhedim — Alger (Le Soir) «Les élèves qui passeront l’examen du baccalauréat doivent être rassurés, car les sujets d’examen ne porteront que sur les leçons qui ont été dispensées en classe. Une conférence nationale sera organisée le 25 mai prochain pour déterminer les cours qui seront proposés dans l’examen prévu le 11 juin 2011», a indiqué un communiqué que le ministère de l’Education a adressé récemment à tous les directeurs de l’éducation. En outre, les mesures prises l’année dernière et qui concernent toutes les filières, rappelle ladite correspondance, seront maintenues. Il s’agit de proposer deux sujets d’examen au choix dans toutes les matières, d’additionner 30 minutes à l’heure d’examen et la non-application de l’approche par compétence. «Etant le premier responsable du respect de ces mesures, le ministère de l’Education nationale rassure tout le monde qu’il veillera à l’application rigoureuse de ces décisions que le ministre suit de très près». Lundi dernier, des élèves des classes terminales de certains lycées algérois ont refusé de rejoindre leurs cours. Une manière de protester contre la surcharge des programmes et l’impossibilité de l’assimiler, car les enseignants sont pressés d’en finir, pour respecter les délais fixés. Un mouvement spontané qui, visiblement, s’est calmé. Hier, les Algérois n’ont pas suivi et les élèves ont repris leurs cours normalement. «La plupart de mes camarades sont rentrés en classe, pourtant nous avions prévu de protester ! Nous comptons reprendre la grève mercredi», confie Radia, qui étudie au lycée Ibn-Ennass, situé à la Place 1er-Mai. «Non, nous avons étudié. Pas de grève», lâche Tahar, élève au lycée Barberousse, sis à la place Audin. Les inspecteurs de l’éducation ont également été saisis. Le ministère de l'Education nationale leur a adressé un courrier dans lequel il les appelle à intensifier le suivi pédagogique et à accompagner les enseignants, particulièrement ceux des classes d'examen, pour assurer «les meilleures conditions de travail», «sans bourrage, ni précipitation». Aussi, les inspecteurs sont tenus de s'assurer que les travaux pratiques prévus dans les programmes scolaires soient effectués et que les cours de soutien et le travail collectif sont réellement effectués au niveau des écoles. L'inspecteur est également tenu de maîtriser la situation au niveau de sa circonscription pour pallier tout retard dans l'application des programmes, en élaborant un plan de rattrapage après concertation avec les enseignants, les directeurs des établissements éducatifs et les parents d'élèves, ajoute-t-on.
I. B.

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