La nouvelle démarche du secteur de la formation professionnelle consiste à faire une jonction entre le choix des stagiaires, les cycles de formation disponibles et les besoins de l’économie nationale en la matière.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - A l’occasion de l’ouverture du 1er salon national de la formation professionnelle Formapro, le P-dg de l’Institut international de management (INSIM), M. Laâmiri, a souligné, hier, l’importance et la priorité d’arriver à un niveau de formation performant et selon les normes internationales dans les entreprises algériennes. «Pour atteindre cet objectif, il faut dire qu’il reste beaucoup d’efforts et de travail à faire. Le secteur de la formation professionnelle a déjà mis en place un mécanisme afin d’avoir un contact direct avec les entreprises, pour d’abord diagnostiquer leurs besoins en matière de ressources humaines et, ensuite, s’adapter le maximum possible aux exigences du monde du travail», a-t-il indiqué. Même son de cloche chez Akila Chergou, la directrice centrale chargée de la formation continue et du partenariat au niveau du ministère de la Formation professionnelle. Selon cette responsable, la difficulté réside dans le fait de cerner au mieux les besoins en formation du marché du travail, dont seule une démarche de partenariat très poussée entre les deux secteurs permettra d’arriver à des résultats satisfaisants. «Au début, nous avons eu du mal à collaborer avec les entreprises qui, d’ailleurs, n’avaient pas une vision de développement à long terme, donc la possibilité de cerner leurs besoins en formation et ressources humaines. Nous avons donc dû opter pour une démarche offensive afin de les encourager à s’inscrire dans cette nouvelle stratégie », a-t-elle ajouté, tout en affirmant que aujourd’hui, le partenariat a atteint un degré probant et que pas moins de 95 000 travailleurs ont bénéficié d’une formation.
M. M.

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