La Fondation Emir Abdelkader, qui commémore cette année le 20e anniversaire de sa création (1991-2011), a profité de l’occasion pour interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité de l’institution d’une journée nationale dédiée à la mémoire de l’Emir.
«Que l’Algérie vibre de son cœur ce jour-là», a déclaré, à ce propos, M. Boutaleb, président de la fondation. La date proposée pour ce faire est celle du 27 novembre, jour de la proclamation et de la reconnaissance de l’Emir comme chef de guerre (du djihad) par les différents représentants des tribus de l’époque. Le directeur de la recherche scientifique de la fondation, M. Zaïm, a également rappelé la volonté de l’association de faire connaître davantage, dans sa globalité et dans sa complexité, l’exceptionnelle personnalité de l’Emir. «Ce n’était pas simplement un chef de guerre, c’était un philosophe, un poète, un fervent défenseur des droits de l’homme, tout cela à la fois.» Les dirigeants de la fondation ont également profité de l’événement pour dresser un bilan de l’action de la fondation, mettant en exergue les différents colloques organisés, les projets de coopération internationale mis en œuvre, en collaboration avec des fondations intéressées par l’histoire de l’Emir ainsi que par la nécessité de sa traduction à travers une œuvre cinématographique de qualité. Celle-ci devant retracer le parcours hors du commun de cette grande figure de la résistance nationale. Enfin, il y a lieu de rappeler que le vice-président de la fondation, M. Benammeur, a demandé à cet effet au ministère de l’Education nationale d’insister davantage, dans les programmes scolaires futurs, sur l’histoire de l’émir, et ce, afin de rappeler aux générations nouvelles quelle aura été son œuvre exceptionnelle.
Samir Hamma

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