Actualités : DRAÂ-EL-MIZAN
La RN 25 fermée


Les habitants du village Maâmar ne comptent pas rouvrir la RN 25 qu’ils ont fermé à la circulation depuis dimanche dernier.
En dépit des pourparlers engagés avec les autorités locales, à leur tête le P/APC, les citoyens dudit village campent sur leurs positions jusqu’à la satisfaction de leur revendication essentielle, à savoir le lancement du programme de construction dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire (RHP). Pour rappel, dans un passé récent, les villageois de Maâmar ont procédé à la fermeture de la très fréquentée RN 25 pour exiger le lancement du programme RHP, destiné aux occupants de la cité coloniale, dite cité Maâmar. Tout avait été ficelé et une assiette foncière dégagée, malheureusement un glissement de terrain avait tout remis en cause, et, depuis, rien n’a été fait et ce, bien que le dossier ait été ficelé. «C’est pour cette raison que nous sommes revenus à la charge, car nous n’en pouvons plus, cette situation est devenue insoutenable, notamment en hiver», nous dira un citoyen du village. Pourtant, selon une source très au fait du sujet, un compromis a été vite trouvé entre le premier responsable de la commune et les représentants des protestataires le premier jour de leur action, avant que tout ne retombe de nouveau à l’eau, après le refus de plusieurs occupants de la cité de la proposition qui consistait à reloger quelques dizaines de familles, tout en reconstruisant en même temps des logements sur le même site. Un refus attendu, du fait de la problématique des familles qui devraient encore patienter. Même si on dit çà et là que le problème est presque réglé et que les travaux seront entamés à la mi-mars prochain, il n’en demeure pas moins que les citoyens ne décolèrent pas.
Slimane S.

Frikat : la mairie fermée
Depuis dimanche dernier, le siège de la mairie de Frikat demeure fermé par les citoyens d’Imazgharène, le plus grand village de la commune en termes de population, pour exiger des pouvoirs publics la résolution définitive de leurs problèmes, qu’ils ont déjà exposés aux élus locaux au mois d’août dernier. Les revendications de la population portent, entre autres, sur le bitumage des routes et pistes, l'alimentation en gaz naturel, l’aide à l'habitat rural, l’alimentation en eau potable, etc… «C’est à cause des promesses non tenues que nous avons décidé de revenir à la charge, reprendre la contestation et aller jusqu’au bout», nous dira un citoyen d’Imazgharène. A noter que le maire et les élus ont reçu une délégation de citoyens et pris acte de leur plate-forme de revendications en promettant de faire tout leur possible pour la satisfaire. Les habitants d’Imazgharène ne veulent rien savoir et exigent la venue des directeurs de wilaya concernés, car leur commune n’est pas en mesure de répondre seule à leurs doléances.
Slimane S.

Les avocats solidaires des greffiers
Décidés à ne pas lâcher prise, les greffiers des tribunaux et de la cour de Tizi-Ouzou ont poursuivi hier leur mouvement de grève. Ils bouclent ainsi une semaine d’un débrayage qui semble parti pour durer tant que la rencontre projetée entre les délégués représentant chacune des 36 cours du pays avec le ministre de la Justice n’a pas lieu. Hier donc, malgré les menaces de représailles dont ils disent faire l’objet, les greffiers, convaincus du bien-fondé de leur mouvement, ne semblaient pas près de céder. Il faut dire que leur conviction s’est singulièrement renforcée avec les marques de soutien qui leur sont témoignées dont celle d’un groupe d’avocats parmi les plus «influents» du barreau de Tizi-Ouzou. Sans ambages, ce collectif d’avocats exprime, à travers une déclaration rendue publique, son soutien aux revendications «légales et légitimes» des greffiers. En plus, tout en saluant l’action de ces derniers et leur disposition à assurer un service minimum afin de préserver les droits des justiciables, les avocats du barreau de Tizi-Ouzou affirment que «la prise en charge des revendications des greffiers ne fera que renforcer le secteur public de la justice et contribuera à une meilleure qualité de service».
A. M.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable