Le 2e Championnat d’Afrique des locaux ouverts le 4 février dernier arrive à son terme. Demain soir à Omdurman, Tunisiens et Angolais animeront la finale de la seconde édition.
Les deux postulants à la succession de la RD Congo ont atteint cette ultime étape en disposant, de la même manière (tirs au but), de l’Algérie et de la sélection du pays hôte, le Soudan. Sur le papier, les Aigles de Carthage ont toutes les chances de parvenir à leurs fins. Mais, les Angolais qui ont effectué un parcours discret mais positif n’en seront pas à leur premier exploit s’ils venaient à mettre le feu à la défense tunisienne. L’indécision est d’autant plus omniprésente que les deux teams risquent de payer cash leurs importants efforts physiques fournis lors des tours précédents. La demi-finale, mardi, aura été cette épreuve de force qui risque de peser lourd dans les jambes des 22 acteurs. Ceux qui animeront, ce soir au Khartoum Stadium, la petite finale le seront davantage par la déception d’avoir périclité au mauvais moment. Soudanais et Algériens qui s’étaient déjà rencontrés en poule (0-0) auront du mal à conclure ce tournoi ; Les deux sélectionneurs Abdallah Mazda et Abdelhak Benchikha feront certainement appel aux joueurs qui ont fait banquette depuis le début du tournoi. Tout compte fait, l’expérience Soudan-2011 aura été riche en enseignements pour nos locaux. A savoir une étape essentielle dans la démystification taboue des pro-locaux. L’EN A’ a fait certes des progrès, mais elle a manqué l’essentiel : rester humble devant un adversaire à sa portée. Le tir au but de Metref en est une preuve significative. Le milieu gauche de l’ESS, par ailleurs excellent tout le long de cette compétition, a tenté l’inutile Panenka. Antonin, le célèbre joueur de l’ex-Tchécoslovaquie, avait permis à son pays de décrocher le seul grand titre de football de son histoire en transformant son penalty d’une façon qui désarçonnera le non-moins célèbre Sepp Maier. Cela se passait un certain 17 juin 1976 lors de la finale RFA- Tchécoslovaquie de la 5e édition Euro disputée dans l’ex-Yougoslavie. Metref n’était pas encore né, pas plus que le football professionnel n’avait pas droit de cité dans les ex-républiques de l’Est. Depuis, la Panenka est célèbre pour ceux qui la réussissent, à l’instar de Zidane lors de la finale (perdue face à l’Italie) du Mondial-2006. Ceux qui ne font pas bon usage n’ont qu’à digérer en espérant des jours meilleurs.
B. M.

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