Actualités : GESTION DES FONDS D’INVESTISSEMENT DE WILAYA
La filiale de Capital investissement de la BEA en phase de création


Baptisée Ras El Mel Investissement Algérie, la filiale de Capital investissement de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) est en phase de création, en partenariat avec le groupe bancaire portugais Banco Espirito Santo (BES) et un fonds d’investissement français. Cette filiale devra, selon le directeur général adjoint commercial à la BEA, gérer les fonds d’investissements de l’Etat en soutien aux petites et moyennes entreprises créées par les jeunes entrepreneurs.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - «Une filiale de Capital Investissement, en partenariat avec le groupe bancaire portugais Banco Espirito Santo (BES) et un fonds d’investissement français, sera prochainement mise en place. Elle assurera la gestion des fonds d’investissement de wilaya», a affirmé Saïd Kessasra, directeur général adjoint commercial à la BEA, ce jeudi à Alger. S’agissant du choix des partenaires, il estime que «l’expérience étrangère est très importante et aidera dans la maîtrise des techniques de prise de parts dans les sociétés». Gérés par la BEA, les fonds d’investissements des wilayas de Tizi-Ouzou, Djelfa, M’sila, Bordj-Bou- Arréridj, Saïda, Tissemsilt, Chlef, El-Oued, Ghardaïa et Laghouat «seront opérationnels début avril prochain », a annoncé le responsable. Pour ce faire, la BEA prévoit une campagne de vulgarisation de ce dispositif dès le 8 mars prochain. «Des rencontres locales avec l’ensemble des opérateurs PME-PMI et promoteurs sont prévues dans les dix wilayas. Il sera question de vulgariser le dispositif à l’adresse des jeunes entrepreneurs concernés et par la même de détecter tous les projets potentiels pouvant être financés par ce fonds», explique-t-il. A raison d'un milliard de dinars par wilaya, assurés par le Trésor, ces fonds sont chargés de participer au capital des PME, notamment celles créées par les jeunes entrepreneurs. Ils interviennent également dans le développement et l’extension des entreprises déjà en activité. «La banque accompagnera et assistera les promoteurs dans le montage et le financement de leurs projets. Elle contribuera à hauteur de 49%, niveau maximum, dans le capital social de la société», précise le banquier. Le taux de financement par la banque est, lui aussi, fixé à un seuil maximum de 5% de l’enveloppe allouée à chaque wilaya, soit 50 millions de dinars par entreprise, «sauf dérogation de la part du ministère des Finances», précise-t-il encore. Toutefois, poursuit-il, «cette formule n’exclut pas le recours du promoteur à un crédit bancaire classique».
R. N.

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