Actualités : TERRORISME
La veuve de l’ancien «émir» Sadaoui, fondateur de la katibat El Ansars, s’est rendue


La veuve de l’ancien chef terroriste, Samir Sadaoui, alias Abou Haytem, fondateur et chef de la katibat El Ansars, G. Rabia, âgée de 30 ans, s’est rendue aux services de sécurité.
Native de la même région que l’«émir» Abou Haytem, le village d’Aïn El Hamra, au nord de la ville de Bordj-Ménaïel (Boumerdès), elle a épousé son chef qui a été, rappelons- le, abattu après une filature par les services spéciaux de l’ANP en 2007 dans la wilaya de Tizi- Ouzou. Selon nos informations, le père de G. Rabia a rejoint le GSPC qui ralliera par la suite l’Aqmi. Le père de G. Rabia était l’«émir» d’un petit groupe de terroristes. Quant à elle, la cour criminelle l’a condamnée, en 2008, à la prison à vie pour activités criminelles liées au terrorisme. Pour rappel, Samir Sadaoui était un élément-clé au sein du GSPC avant son élimination. Il est le fondateur de la plus redoutable katibat du GSPC. La katibat El Ansars écumait toute la région de la Basse- Kabylie et le nord de Tizi-Ouzou. Au sommet de sa sinistre gloire, à la fin des années 1990 et au début des années 2000, la katibat El Ansars était la phalange la plus efficace de la zone 2 du GSPC (centre du pays). Abou Haytem faisait également partie de ceux qui avec Hassan Hattab ont créé le groupe salafiste pour la prédication et le combat, le GSPC. Considérant qu’il commençait au sein de sa phalange à lui faire de l’ombre, le successeur de Hassan Hattab le rappela auprès de lui pour le désigner à la direction du mouvement armé. La veuve de Sadaoui rappelait aux terroristes de la région le souvenir et l’héritage de leur ancien chef. Cette défection pourrait donc être prise comme indicateur sur le moral déliquescent de quelques groupuscules qui restent en activité dans la partie de la Basse-Kabylie et le nord de Tizi-Ouzou.
Abachi L.

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