Le Soir Santé : Acides gras trans et risque de dépression

Les maladies cardiovasculaires et la dépression pourraient partager des facteurs nutritionnels communs. Une nouvelle étude valide en effet l’association entre consommation d’acides gras trans, très présents dans la «malbouffe » et le risque de dépression.
Et cette même étude confirme les bénéfices des acides gras essentiels sur le moral. Dans le cadre de l’étude cohorte SUN (Seguimiento Universidad de Navarra), les chercheurs espagnols ont suivi, pendant 6 ans, 12 059 volontaires avec un questionnaire envoyé tous les 2 ans. Les cas de dépression déclarés pendant l’étude ont été enregistrés parallèlement. Le questionnaire a permis d’évaluer la fréquence et le volume de consommation des acides gras (gras trans, saturés, mono-insaturés et poly-insaturés) et des matières grasses utilisées en cuisine (huile d’olive, huiles à grains, beurre, margarine). Les résultats de l’étude montrent clairement que plus la consommation d’acides gras trans est importante, plus le risque de dépression est élevé. La relation inverse «dose-réponse» a été obtenu pour les acides gras mono-insaturés et les acides gras polyinsaturés d’origine naturelle comme l’huile d’olive.
Le conseil des spécialistes : Pour votre moral tout comme pour votre cœur, évitez les mauvaises graisses très présentes dans la «junk food» (acides gras trans, acides gras saturés), et enrichissez votre alimentation avec les bons gras de l’huile d’olive ou de colza, les petits poissons riches en oméga-3, ou encore les fruits à coque (noix, noisettes, amandes…).

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