Par Kader Bakou
«Exposition de caricatures : les guignols de l’intox», lit-on sur une affiche à l’entrée d’une galerie d’art à Alger. Nous aurions bien voulu y entrer, mais la galerie est fermée. Autant en profiter pour aller casser la croûte.
Manque de pot : dans le restau, la télé est allumée. Les images qui défilent sont celles d’une de ces chaînes plus ou moins «arabes», versées, jusqu'à l’aversion, dans le sang pour sang arabe. Impossible de gober ou de digérer quoi que ce soit. Nous quittons prestement la salle tout en sachant que le serveur doit se dire : «Ce type ne doit pas être bien dans son assiette !» Malheureusement, ce matraquage médiatique de violence non-stop nous a fait «vomir» la langue arabe que nous adorions, il y a à peine quelques semaines. C’est plus fort que nous, c’est un réflexe pavlovien… y compris pour les accros de ce genre d’infos !
K. B.
bakoukader@yahoo.fr

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