Depuis le temps qu’il se pose, il est à se demander si les pouvoirs publics, à Tizi-Ouzou, sont réellement disposés à régler le sempiternel problème des salaires de milliers de fonctionnaires de l’Education.
Après le rassemblement et la marche initiés mercredi dernier par les syndiqués de l’UNPEF, c’est au tour du SETE-UGTA de laisser exploser sa colère contre le trésorier de wilaya, qu’il accuse de faire dans «la bureaucratie la plus zélée qui soit», et contre son second fondé de pouvoir. Tous deux en prennent pour leur grade parce qu’ils «éprouvent un malin plaisir à punir, de par leur comportement irresponsable, des pères et des mères de famille», accusent les syndicalistes de l’UGTA. C’est à un véritable acharnement que s’adonne le trésorier, à en croire le syndicat des personnels de l’Education, affilié à l’UGTA. «Alors que ses collègues des autres wilayas se contentent de vérifier la balance comptable pour traiter avec célérité les salaires et indemnités des fonctionnaires, le trésorier de la wilaya de Tizi-Ouzou s’acharne à contrôler des situations déjà visées par le contrôleur financier», accuse le SETE qui, exige, désormais, le départ des deux fonctionnaires à l’origine de la situation, exigence qui, une fois n’est pas coutume, recueille l’adhésion de tous les syndicats, et ils sont nombreux, du secteur de l’éducation à Tizi-Ouzou. Par la même occasion, et à travers la même déclaration, rendue publique hier, le SETE-UGTA s’en prend également au premier responsable de l’éducation à Tizi-Ouzou, auteur d’une instruction adressée à tous les chefs d’établissement leur enjoignant d’opérer des retenues sur salaire et sur prime de rendement pour toute absence des femmes lors de la journée de la femme, mardi prochain, 8 Mars. Une journée dont le syndicat exige l’institutionnalisation comme journée chômée payée pour toutes les travailleuses et dont il en fait un de ses mots d’ordre pour le sit-in qu’il prévoit de tenir dans la matinée de mardi, devant le siège de la wilaya de Tizi-Ouzou.
M. Azedine

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