La crise dans les universités n’est pas encore désamorcée, malgré les promesses du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - A l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB), les étudiants du système classique continuent à exiger le maintien du statut d’ingénieur avec son ancien cursus : ingéniorat, magistère et doctorat. De leur côté, les étudiants licenciés du système LMD revendiquent leur admission en master. Réuni en session extraordinaire, jeudi dernier, pour examiner les revendications présentées par les délégations de post-graduants et des étudiants, le Conseil de direction de l’USTHB informe, dans un communiqué rendu public, que «des offres de masters, de 3e cycle et de magisters, pour l’année 2011-2012, sont en cours d’élaboration, conformément aux décisions du Conseil des ministres du 22 février 2011». S’agissant du système LMD, «tous les licenciés de l’USTHB lauréats du baccalauréat 2006, 2007 ou 2008 seront admis en master pour l’année universitaire 2011-2012», ajoute-t-on. Quant au stage des doctorants, «les Conseils scientifiques des facultés examineront les demandes», précise-ton dans le même communiqué. Rassurant les étudiants, le Conseil affirme qu’en raison des «perturbations » qu’ont connues les différents instituts de l’USTHB, les notes de rattrappage seront affichées au cours de cette semaine. Enfin, le Conseil de direction de l’USTHB lance un appel aux étudiants pour «ne pas compromettre le semestre pédagogique ainsi que l’année universitaire, tout en poursuivant les débats organisés pour présenter toutes les propositions et toutes les revendications de la communauté universitaire ». Pour leur part, les étudiants de l’USTHB rétorquent qu’ils n’attendent que «du concret via la publication des textes d’application de ces mesures».
R. N.

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