Périscoop : HUMEUR
Un coup dans les partis


Par Tarik Aït-Menguellet
Ce qu'il y a de bien avec les événements de 1988, c'est la libération des partis politiques. Non pas à cause de leur utilité en particulier, mais du fait qu'on ne pouvait pas rigoler avec un seul parti.
D’ailleurs, un mot de travers sur le FLN et vous vous retrouviez en prison, c’était le bon vieux temps (pour eux). Et puis, c'est un parti tellement vieux qu'on lui doit le respect, il paraît qu'il existait déjà avant la chute de la mythique ville de Troie ! (on l'appelait FLN de Troie). Alors, aujourd'hui, il y en a des partis, comme le PT (les parties des travailleurs), sur lequel on n'a pas besoin de faire de jeux de mots, puisque rien que son nom en est un, surtout que ses adhérents sont tout à leur parti, ils sont complètement PT. On me demandait l'autre jour : - Et le RCD, tu en penses quoi ? - Oh ! Tu sais, moi, ça fait longtemps que je suis passé au DVD. - Et le FFS alors ? - Ah là là, il ne faut pas parler du FFS, c'est tabou ! Il y a le RND, Rien Na Déclarer ; le FNA, Faut Nous Aérer ; le AHD 54 qui ressemble plus à un nom de virus qu’à un nom de parti, etc. On pourrait aussi parler du FIS, ou du GIA par exemple, mais il n'y a vraiment pas de quoi rire... Il y a aussi le MAK. La première chose qui nous vient à l'esprit, c'est le mic MAK. Et s'il n'y a que des femmes au parti, on l’appellerait le MAK à dames. Comme il y a à boire et à manger et que c'est un grand parti après tout, on peut l'appeler le Big MAK. - Et le GPK, ça te dit quelque chose ? - Le GP quoi ? - Le Gouvernement Provisoire de Kabyles qui vivent en France, ils ont même choisi un Président, des ministres tout ça. - Mais, en France, ils ont déjà un Président, non ? - Justement, il ne leur manque plus qu'un pays à gouverner.
T. A.-M.

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