Les travailleurs de l’UP2, unité de production d’huile, aujourd’hui à l’arrêt, sont montés au créneau.
A l’entrée, sur une banderole accrochée était inscrit : «Nous réclamons nos droits.» Il s’agit d’une unité économique prospère qui tournait avec plus de 3 000 travailleurs. Tout a commencé en 2005 par la signature d’un protocole d’accord avec cession au groupe Kaig-C. Depuis, la situation ne cesse de se dégrader, selon le secrétaire général du syndicat d’entreprise UGTA. Ce dernier dénonce le non-respect de la résolution n°05/56 du 27 août 2005 avec le CPE. Dans l’unité de production, c’est l’arrêt total de l’activité. «Aucun investissement n’a été effectué, aucune formation n’a été assurée comme le stipule la résolution, les fonds des œuvres sociales sont gelés et aucune augmentation n’a été décidée», ajoute notre interlocuteur. Pire, selon ce syndicaliste, une opération de réforme ou de vente de matériel a même été entamée, ce qui a aggravé le désarroi des travailleurs. Par ailleurs, l’on apprendra qu’un sit-in a été déjà observé au niveau de l’unité de production des unités d’Es-Senia (Oran). Ce sont ainsi plus de 300 travailleurs qui sont dans l’expectative.
M. Meddeber

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