Corruptions : «Une dictature est irréformable par définition»

«Quel que soit l’habillage, le système politique arabe est le même du Golfe persique à l’Atlantique : le pouvoir absolu d’un seul homme, le droit à la prédation de sa famille, le règne des services secrets, le simulacre de la modernité et des institutions démocratiques.
Ses effets pervers sont identiques : l’humiliation du peuple maintenu dans la soumission par la peur, la corruption, la déliquescence des institutions de l’Etat comme la police, la magistrature mais aussi des systèmes qui gèrent la vie des gens comme l’économie, l’éducation ou la santé. En fait, la liquidation d’un tel système est à l’ordre du jour depuis plus de vingt ans mais on ne savait comment s’y prendre. Que de temps perdu dans les prétendues tentatives de réformes alors qu’une dictature est irréformable par définition ! Quel gâchis que l’insurrection armée à l’algérienne ou ce terrorisme stupide à l’irakienne?»
Moncef Marzouki, homme politique tunisien

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