Culture : CENTRE CULTUREL ALGÉRIEN DE PARIS
Hommage à des artistes algériennes


À la faveur de la célébration de la Journée internationale de la femme, le Centre culturel algérien à Paris rend hommage à des artistes femmes algériennes.
Expositions picturales, soirées musicales, rencontres littéraires, lectures de poésie et projections de films, sont autant de miroirs des talents artistiques de ces artistes. Nassima, la chanteuse qui continue de défendre l’art musical de la mythique Andalousie, et dont la sortie de son album Des racines et des chants est prévue en février aux Etats-Unis, se produira devant le public. Le talent de cette virtuose la portera aux cimes d’une carrière professionnelle qui fera d’elle l’ambassadrice du patrimoine musical arabo-andalou. Suède, Italie, Belgique, Espagne, Hongrie, Etats-Unis sont quelques escales qui ont émaillé sa carrière. Après plus de 30 ans de carrière et d’efforts continus, Nassima dira qu’au-delà de la musique qui la passionne, le chant reste, pour elle, un espace de liberté. Parmi les auteurs féminins que le centre accueille, à la faveur de cette célébration, Kaouther Adimi, une jeune révélation de la littérature algérienne découverte à l’occasion de la sortie de son premier roman Les Ballerines de Papicha, une histoire où plusieurs drames et petitesses se croisent et se côtoient dans la promiscuité d’une famille dans un quartier d’Alger. Son inspiration lui attira de nombreuses reconnaissances en obtenant, en 2006, le prix du jeune écrivain francophone et en 2008, le prix du festival du livre et de littérature jeunesse d’Alger. Louisa Nadour sera également présente lors de cette semaine et donnera au public l’occasion de découvrir son recueil de poésie où elle exprime l’attachement filial, l’exil, les turpitudes de la vie. Béatrice Roman, comédienne française née en Algérie, offrira aux cinéphiles le plaisir d’apprécier la projection d’un documentaire autobiographique intitulé Ma mère. L’artiste-peintre Leïla Ferhat, une pionnière de l’Ecole des beaux-arts, qui expose ses toiles au CCA depuis le 23 février, va clore, quant à elle, son exposition le 8 mars dans une ambiance musicale animée par Kahina Afzim qui dévoilera alors son répertoire andalou et de musique berbère où elle excelle également, dans une atmosphère poétique marquée par la présence tant attendue de la jeune poétesse Kaliam.

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