Actualités : USTHB
Les étudiants de 1re et 2e année en grève


Le communiqué rendu avant-hier public par le conseil de direction de l’USTHB, annonçant l’admission en master, au titre de l’année universitaire 2011-2012, de tous les licenciés de l’USTHB (bac 2006, 2007 et 2008), n’a pas laissé les étudiants de première et deuxième année (bac 2009, 2010) sans réaction.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Les étudiants de 1re et 2e année de l’Université des sciences et technologies Houari-Boumediène ont organisé, hier matin, un rassemblement devant le rectorat. Ils revendiquent le droit d’accès en master au même titre que les étudiants de 3e année. De son côté, la direction de l’USTHB estime qu’il n’est pas encore temps d’ouvrir ce dossier. Interrogé hier, Amar Boudella, conseillé du recteur, dira que ces étudiants «ne sont encore qu’en première année. Ils doivent au moins arriver en 3e année pour pouvoir parler de master. Nous savons très bien qui est derrière cette manipulation. Un des membres de l’UNEA les a réunis hier dans une salle de l’université où ils se sont donné le mot d’ordre pour le rassemblement». Mais les étudiants en question ne voient pas les choses de la même manière. «Nous exigeons la résolution de ce problème d’accès au master une bonne fois pour toutes. Nous n’allons pas attendre l’année prochaine ou celle d’après pour organiser une grève et ensuite entamer des pourparlers avec la direction pour pouvoir accéder en master. D’autant plus que la direction n’autorise pas les étudiants doublants ou ceux qui ont passé par rattrapage d’accéder en master. S’ils ont abandonné ces deux principes avec les étudiants de 3e année, autant le faire avec nous», dira un groupe d’étudiants interrogé sur place. Ces derniers, qui ont gelé hier leurs cours prévoient l’organisation aujourd’hui d’un autre rassemblement devant le rectorat de l’université. La direction se montre, de son côté, ferme : «Ils n’ont qu’à rejoindre leurs classes, car nous n’allons pas revenir sur notre décision. S’ils continuent dans cette démarche, ils auront tout simplement une année blanche», dira le conseiller du recteur.
M. M.

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