«Depuis des décennies, vous n’avez rien fait ; à notre tour de prendre les choses en mains», ont asséné des dizaines de jeunes de la cité de recasement de Zemmouri, ex-Courbet (Boumerdès), à leurs parents et membres de l’association du quartier en question.
Les jeunes manifestants de la cité des 110 habitations précaires de Zemmouri ont, en effet, fermé, hier, la mairie pour réclamer des logements décents pour leurs familles. Les insurgés ont exigé, par ailleurs, la présence du wali de Boumerdès pour lui faire part de leurs doléances. La cité en question qui a fait, rappelons le, l’objet de notre reportage ( Le Soir d’Algérie du 28 février 2011) a été comparée, dans une lettre envoyée au wali, à des écuries par l’association du quartier. Elle a été édifiée en 1958 par l’armée française pour recaser des familles algériennes. Son état actuel est effectivement des plus déplorables. Adim Aïssa, maire de cette commune, affirme qu’il a saisi toutes les autorités de la wilaya à ce sujet et attend leur réponse. Il précise, en outre, que le chef de la daïra de Bordj-Menaïel, dont dépend la commune de Zemmouri, aurait promis d’intervenir pour le prélèvement d’un quota au profit des habitants de cette cité sur le projet de 200 logements en cours de réalisation actuellement.
Abachi L.

Nombre de lectures :

Format imprimable