Actualités : L’UNPEF SE SOUVIENT
Il y a une année, Benbouzid menaçait de remplacer les enseignants grévistes


Près de quarante travailleurs du secteur de l’éducation et de la formation professionnelle ont tenu hier, devant le cabinet du wali de Constantine, un sit-in de protestation pour marquer la date d’un 7 mars 2010 où le ministère de l’Education nationale «a sommé les enseignants en grève de reprendre leur poste, faute de se voir remplacer par d’autres».
Par cette action de protestation organisée par le bureau local de l’UNPEF (Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation), les travailleurs du secteur de l’éducation et de la formation lancent un appel au «premier responsable du pays afin qu’il prenne en considération leurs revendications socioprofessionnelles», a indiqué M. Bouchlouche, chargé des relations publiques, au bureau local de l’UNPEF Une plate-forme de revendications a été remise par les représentants du bureau local de l’UNPEF au wali de Constantine, où figure en premier lieu la demande afférente à «la révision de la grille des salaires et notamment l’annulation de l’impôt sur le revenu global (IRG)». Aussi ont-ils réclamé «l’association des syndicats autonomes du secteur, en leur qualité de partenaires sociaux légitimes, dans la prise de décisions les concernant» et notamment, ajoute le président du bureau local du syndicat, «dans l’élaboration du code de travail et des retraites».S’agissant de la loi 08/135 portant code des travailleurs du secteur de l’éducation nationale, jugé décevante, l’UNPEF, réclame, lit-on dans la plate-forme de revendications, «la nécessaire révision des disposions inhérentes au calcul du point indiciaire, la valorisation du DEUA et l’indexation de la prime de zone géographique sur le nouveau salaire principal».
Farid Benzaïd

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