Périscoop : HUMEUR
Combattre le mâle par le mal


Par Tarik Aït-Menguellet
Aujourd'hui, nous sommes le 8 mars, la Journée internationale de la femme. Au fil des années, par la force de leurs convictions, les femmes sont devenues les égales des hommes ; aujourd'hui, les femmes ont de plus en plus de droits et les hommes ont de plus en plus de travers.
Et, le féminisme étant pareil à une montgolfière, les hommes lâchent de plus en plus du lest. Alors, pour l'occasion, nous avons recueilli les témoignages de quelques personnes dans la rue (des hommes), pour savoir ce qu'ils pensent de cette journée.
- Moi, ça me dérange pas. Et puis, une journée dans l'année, c'est pas beaucoup. Le reste, c'est pour nous.
- Je pense qu'elles méritent cette fête. J'étais célibataire, j'avais besoin d'une machine à laver, une cuisinière, un lave-vaisselle, une machine à coudre... Finalement, je me suis marié, t'as vu ce que j'ai économisé ?
- Elles veulent voter, sortir, travailler, conduire, bref prendre la place de l'homme ! T'as déjà vu un homme essayer de prendre la place d'une femme, toi ? Moi, je dis que la place d'une femme, c'est à la maison, dans la cuisine ou à s'occuper des enfants (et là, la femme du type qui parlait sort d'un magasin et le rejoint)... rester à la cuisine et s'occuper des enfants ne me dérange pas du tout, c'est ma femme qui travaille, je vais aller d'ailleurs lui acheter des fleurs, ou ça va être ma fête !»
Chose extraordinaire, la fête des femmes est célébrée en Iran ; c'est le seul jour où elles ont le droit de se maquiller, de se vêtir de tenues frivoles... bien sûr, on ne voit rien sous la burqa mais c'est un pas en avant. Elles ont aussi le droit, lorsque le mari en fait trop, de s'écrier : «Oh, la barbe !». Et, bien sûr, aucune lapidation n'est autorisée ce jour-là... elles sont reportées au lendemain.
T. A.-M.

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