Le département de chirurgie dentaire connaît depuis une semaine une vague de contestations. Ce sont les étudiants, notamment ceux de la 3e année, qui réclament un statut définitif pour l’obtention du doctorat en médecine, et ce, tout en maintenant la durée de leur formation à 5 ans.
Les étudiants refusent une sixième année supplémentaire, tout en acceptant des changements pour la revalorisation du statut du chirurgien dentiste, qui est actuellement classé à la catégorie 13. En marge de cette principale revendication essentielle, les étudiants remettent en cause les conditions jugées inadéquates, quant à la qualité des cours de travaux pratiques au niveau de la clinique hospitalo-universitaire. La mise en pratique de la théorie souffre de grave lacune qui peut avoir des conséquences directes sur la qualité du futur praticien. La revalorisation de la formation doit répondre aux normes internationales. Ces futures praticiens rappellent que la formation en dentisterie requiert 80% de pratique, ce qui n’est pas le cas actuellement. La révision du programme de la 2e et 5e année doit inclure et la théorie et la pratique. Sur le plan pédagogique, les étudiants dénoncent le manque de communication de la part des professeurs et exigent des enseignants de qualité. Il faut rappeler que cette spécialité ne dispose pas de postes de résidanat à Tlemcen, les étudiants devant se rendre à Oran pour boucler leur cycle et passer l’examen final et que ce sont surtout les étudiantes qui mènent le combat pour améliorer les conditions de vie au sein de l’université. Pour cela, elles ont entamé une grève illimitée à partir du 8 Mars, et ce, jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.
M. Zenasni

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