Créé le 25 février dernier, l’Observatoire de la jeunesse algérienne a tenu sa première session hier à Zéralda. Elu à l’unanimité, son président, Fouad Salem, affirme que cette organisation est «apolitique » et est représentée dans les 48 wilayas du pays.
L’Observatoire s’est fixé la mission de relever tous les dysfonctionnements constatés dans l'application des directives et autres lois élaborées en faveur de la jeunesse en matière d'emploi, de formation, de logement et de création d'entreprises. «L’Observatoire permettra de canaliser les efforts pour recenser et diagnostiquer les problèmes, les préoccupations et les aspirations de la jeunesse algérienne. Cette organisation n'hésitera pas à dénoncer toutes les entraves administratives rencontrées par les jeunes, ainsi que leurs auteurs. Celles-ci seront automatiquement transmises aux médias», explique le président de l’Observatoire. Décidé à faire bouger les choses, l’Observatoire de la jeunesse algérienne veillera à améliorer le quotidien des jeunes. «De nombreuses décisions ont été prises en faveur des jeunes mais la bureaucratie entrave leur application sur le terrain. Nous avons, ainsi, décidé d’œuvrer pour que ces jeunes, souvent gagnés par le désespoir, reprennent confiance», a-t-il encore précisé. Cette organisation «annexe» de l’Académie de la société civile compte aujourd’hui plus de 300 000 jeunes. Elle projette d’atteindre un million d’adhérents d’ici la fin 2011. L’Observatoire de la jeunesse algérienne compte également mettre en place des bureaux internationaux pour représenter les jeunes Algériens à l’étranger. Par ailleurs, un magazine électronique et un site web dynamique seront incessamment élaborés par l’Observatoire. Une autre publication support papier est également prévue.
Rym Nasri

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