A l’issue d’une réunion qui a regroupé ce jeudi les délégués des étudiants de différents départements de pharmacie du pays, la Coordination nationale des étudiants en pharmacie est née.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - Dans un communiqué adressé hier à notre rédaction, les étudiants en pharmacie annoncent la naissance de leur coordination et l’établissement d’une plateforme de revendications commune. Cette action dénote, selon le communiqué en question, du «refus des responsables de l’université Benyoucef Benkhedda de recevoir les représentants des étudiants ainsi que la fermeture des amphithéâtres par l’administration pour empêcher le déroulement de l’assemblée générale des étudiants». Ces derniers, qui dénoncent également la pression exercée sur eux par certaines organisations estudiantines «satellitaires» et non «représentatives », pensent que la naissance d’une telle coordination leur permettra une meilleure représentativité. Ainsi, les étudiants en question exigent-ils dans leur plateforme de revendications la «valorisation de leur diplôme et la révision de leur statut particulier, notamment leur classification à la catégorie 16 au lieu de la catégorie 13», qu’ils estiment dégradante, ainsi que «l’amélioration des conditions d’études en garantissant les travaux pratiques, la disponibilité des professeurs, de stages pratiques en internat de qualité, des ouvrages de médecine ainsi que la gratuité des polycopiés ». Ils revendiquent également «une meilleure formation à travers la réforme du système d’enseignement en pharmacie, ainsi que la création de nouvelles facultés de pharmacie, l’ouverture de postes supplémentaires en résidanat une équité pour les spécialistes mixtes, l’engagement pour l’ouverture de spécialités en pharmacie industrielle et, enfin, la généralisation des CES et la levée des restrictions empêchant les nouveaux diplômés d’exercer leur métier». Par ailleurs, la coordination nationale des étudiants en pharmacie, qui se dit décidée à poursuivre la contestation sous différentes formes jusqu’à satisfaction de ses revendications, demande une audience auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour lui présenter la plateforme en question.
M. M.

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