Actualités : APRÈS LES DEUX SIT-IN ORGANISÉS
Les médecins résidents en grève les 15 et 16 mars


Les médecins résidents passent la vitesse supérieure. Mardi et mercredi prochains, ils n’assureront que les urgences. Une grève de deux jours qui fait suite aux deux sit-in organisés par les résidents pour dénoncer le service civil et l’organisation actuelle de leur carrière.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - La décision a été prise vendredi à l’issue d’une réunion du comité national regroupant les représentants des résidents venus de nombreuses wilayas. L’option de la grève s’est imposée aux résidents et a été votée à l’unanimité. Le préavis de grève sera déposé auprès des ministères de tutelle et des différents services des structures de santé. Les médecins résidents n’assureront durant les deux journées de grève que les cas jugés urgents. Dr Mohamed Sahnoun, un des délégués du collectif, expliquait hier que les résidents n’avaient plus d’autre choix et qu’ils restaient déterminés à faire aboutir leurs revendications. Après les deux rassemblements tenus au niveau du CHU Mustapha- Pacha et qui avaient drainé plus d’un millier de résidents, aucun contact n’a été établi avec les contestataires en vue d’ouvrir le dialogue autour des revendications des médecins résidents. En tête de liste de leurs revendications, la suppression du service civil qui, assurent-ils, a prouvé son inefficacité. Les résidents considèrent le service civil comme une injustice, puisqu’ils sont les seuls à être assujettis à cette obligation en tant que spécialistes. Les médecins résidents revendiquent que l’ouverture de postes budgétaires doit s’accompagner impérativement de mesures incitatives qui encourageront les médecins à s’installer dans les zones les plus reculées du pays. Autres griefs retenus, le fait que les résidents ne bénéficient d’aucune prime ni indemnité et ne perçoivent que 620 DA pour des gardes de 24 heures. Ils exigent également de bénéficier des nouvelles mesures sur le service national. Des revendications qu’ils avaient brandies en organisant deux imposants rassemblements à l’intérieur du CHU Mustapha et pendant lesquels ils avaient eu le soutien des médecins généralistes, des internes et même des professeurs.
N. I.

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