Société : MANQUE DE LIQUIDITÉS À OUM-EL-BOUAGHI
Les bureaux de poste sous tension


Une situation devenue journalière et insupportable, le manque de liquidités au niveau des bureaux de postes à travers toute la wilaya crée des chaînes au quotidien. Maintenant, ces bousculades devant les postes, et ce, bien des heures avant l'ouverture des guichets sont devenues le quotidien des usagers de la poste.
Au niveau de la poste centrale de Aïn Beïda qui, selon certains responsables, dessert aussi des régions limitrophes telles Souk-Ahras et Tébessa, il est devenu quasi impossible de se frayer un passage vers un quelconque préposé à cause des masses de personnes qui s'agglutinent devant le portail dès les premières heures de la journée. Certains usagers se demandent pourquoi le DAB, distributeur automatique de billets, est toujours à l'arrêt depuis les dernières émeutes qui ont secoué le pays. La mise en place d'un distributeur allégerait beaucoup la tension actuelle exercée sur les bureaux de poste. Un tour dans le bureau de poste de Aïn- Beïda nous a permis de faire un constat amer de la situation, des milliers de citoyens sont là depuis les premières heures, des vieillards et des femmes sans différence d'âge se ruent dans tous les sens prêtant l'oreille à l'appel des préposés aux guichets. Dans un brouhaha total, les usagers se bousculent sans être sûrs d'être servis, car, parfois, il n'y a plus de liquidités ou encore à cause des problèmes de réseau. Cette situation qui perdure embarrasse aussi bien les usagers que les employées de la poste qui sont soumises quotidiennement à une pression insoutenable, parfois même malmenées par certains citoyens irrespectueux. Pour cette localité, qui compte plus de 200 000 habitants, il faudrait envisager d'autres bureaux, notamment dans les périphéries qui ont connu de grandes extensions. Il y a aussi la poste Saïdi-Djemoi qui est en voie de réalisation et qui tarde à livrer ses services. Par le passé, l'agence Murienne, l'une des plus grandes cités de la ville, a été réhabilitée, mais sans aucune importance, puisque trop exiguë, pas plus de dix usagers ; pourtant, un terrain mitoyen communal est disponible pour son extension.
Moussa Chtatha

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