Les médecins résidents de Annaba ont débuté un mouvement de protesta de trois jours, hier lundi dans la matinée, par un sit-in à l’intérieur de l’hôpital Ibn Sina, et ce, pour appuyer leurs revendications ayant trait à l’amélioration de leur situation socioprofessionnelle et pédagogique.
Ce mouvement se tiendra, aujourd’hui mardi, au niveau de l’hôpital docteur Dorban, avant de se déplacer, mercredi, troisième et dernier jour, à l’hôpital Ibn Rochd, siège de la direction générale du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annaba. Observé par une grande majorité des 640 résidents, toutes spécialités confondues, le sit-in se tiendra la matinée au sein des hôpitaux et l’après-midi à la faculté de médecine de Annaba. «Ould Abbès, Ould Abbès, ettabib machi labess», ou encore «Ould Abbès, Ould Abbès, les résidents sont en détresse», sont parmi les quelques mots d’ordre inscrits sur les banderoles brandies et/ou les slogans criés par les résidents. «Si aucun signe positif ne nous parvient des ministères de Santé et de l’Enseignement supérieur, allant dans le sens de la satisfaction de nos revendications, nous entamerons dimanche prochain une grève générale qui touchera l’ensemble des hôpitaux. D’ailleurs, un préavis de grève a été déjà déposé dans ce sens», nous ont affirmé plusieurs résidents, rassemblés à l’intérieur de l’hôpital Ibn Sina. Ils nous signaleront, toutefois, qu’un service minimum sera assuré. Parmi leurs revendications socioprofessionnelles et pédagogiques, ils citeront, entre autres l’abrogation du service civil, la révision de leur statut actuel, un relèvement des salaires, la validation des formations spécialisées nationales et internationales acquises au cours de leur cursus. Pour rappel, deux sit-in ont déjà été observés la semaine écoulée par le collectif des résidents nationaux au CHU Mustapha Pacha, et ce, pour les mêmes motifs.
A. Bouacha

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