Actualités : ENTREPRISE PORTUAIRE DE SKIKDA
La protestation des 380 ouvriers continue


Les 380 ouvriers manutentionnaires journaliers (OMJ) (les travailleurs de la «Shipa») sont toujours rassemblés au sein de la salle d’embauche, à l’entreprise portuaire de Skikda. Ils attendent le retour du président-directeur général d’une mission à Alger, afin de lui rappeler les promesses qu’il a formulées au sujet de leur contractualisation.
«C’est lui qui nous a promis la contractualisation, donc, il devrait s’expliquer sur ses délais d’application. On est dans l’attente depuis 4 ans», selon les dires de l’un des OMJ. Depuis samedi, le rassemblement des travailleurs a fait sortir de leurs gonds beaucoup de responsables au sein de l’EPS, qui ont pris la peine de se déplacer sur les lieux pour sensibiliser les grévistes quant à la nécessité de reprendre le travail en attendant des jours meilleurs. Mais ces derniers ont refusé au motif que leur attente a trop duré. Selon des sources non confirmées, «il y en a qui sont dans la “Shipa” depuis 1988. On veut le même heureux sort qui a été réservé à nos collègues du port de Annaba ; on ne comprend pas pourquoi ce qui peut se faire à Annaba, ne peut l’être à Skikda». Du côté de l’entreprise portuaire, on nous apprend que le dossier des OMJ est pris en charge depuis 2005. Un logiciel aurait été installé pour permettre la contractualisation graduelle des ouvriers en fonction des jours travaillés. D’ailleurs, une convention de branche, liant l’employeur aux employés, inclut les modalités pratiques d’une disposition qui y met l’accent. Manière, selon notre source, d’éviter toutes formes de favoritisme, comme veulent le faire croire les grévistes. Affaire à suivre.
Zaid Zoheir

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