Actualités : MARCHE DE LA CNCD
Un samedi presque ordinaire à la place du 1er-Mai


Dans une place du 1er-Mai bleue de policiers, peu de badauds hier. N’était l’assommant bruit fait par les policiers qui abusaient de leur sifflet, la journée avait les allures d’un samedi presque ordinaire.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Les passants s’accommodent de la présence policière. Ils vaquent à leurs occupations au moment où les policiers n’ont qu’un seul objectif : fluidifier la circulation et éviter que les automobilistes les plus curieux ne s’attardent trop et ne posent des questions aux passants. Des passants qui contournent les barrières placées par les services de l’ordre pour accéder à la rue Hassiba-Ben-Bouali. Ils ne sont pas les seuls. Beaucoup de policiers font de même : ils ne résistent pas à l'envie de faire du shopping. Leurs collègues ont d'autres priorités : empêcher les membres de la CNCD de quitter le trottoir faisant face à l'hôpital Mustapha-Pacha. Le dispositif sécuritaire est nettement disproportionné. Les membres de la CNCD scandent des slogans face à des policiers mi-blasés mi-résignés. Ils savent qu'ils ne doivent pas laisser les manifestants bouger d'un iota et font tout pour que les ordres soient appliqués à la lettre. Les membres de la CNCD, répondant à un appel, se dispersent aux alentours de midi. Le dispositif sécuritaire lui est toujours en place : policiers et policières continuent de quadriller la place du 1er- Mai en attendant la prochaine marche.
N. I.

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