Actualités : ORDRE DES ARCHITECTES ALGÉRIENS
La résolution des problèmes internes comme priorité


Pour les architectes algériens, l’assainissement et la démocratisation de leur organisation sont une étape incontournable avant de passer à la révision des textes de loi organisant leur profession.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) -Pour la secrétaire générale du conseil national de l’Ordre des architectes, Aïcha Ouada, les professionnels du secteur doivent d’abord s’unir et se mettre sur la même longueur d’onde pour ensuite pouvoir négocier dans une position de force. Interrogée, hier, en marge d’une rencontre qui a regroupé les architectes algériens pour discuter de leur situation actuelle, cette dernière a clairement signifié que la priorité était à l’assainissement de leur structure. «Il y a certains présidents de conseils régionaux qui n’ont pas respecté certaines dispositions, notamment celle relative à la tenue d’une assemblée générale, deux fois par an, pour la présentation du bilan moral et financier. Certains ont carrément tourné le dos aux syndicalistes de base, une fois qu’ils sont arrivés au poste de président, pour ne s’occuper que de leurs affaires personnelles et utiliser cette structure comme registre de commerce ou carte de visite. Chose qui a conduit à une crise de confiance entre les uns et les autres et, aujourd’hui, il est devenu difficile de s’entendre sur la même démarche», a-t-elle expliqué. De son côté, le président de l’Ordre des architectes, Khaled Benboulaïd, a proposé aux participants d’organiser une rencontre qui regroupera des représentants de différentes wilayas ainsi qu’un comité de sages pour renouveler les conseils régionaux et, ensuite, s’entendre sur une plateforme de revendications commune qui s’inscrira dans le cadre d’une série de propositions visant l’amendement des textes de lois organisant la profession. Il s’agit, entre autres, du décret 97-07 régissant le fonctionnement de l’Ordre des architectes qui devait être complété par des textes d’application, chose qui, à ce jour, n’a pas été effectuée. Selon Aïcha Ouada, certains textes de loi sont même contradictoires et nécessitent donc une révision.
M. M.

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