Le phénomène de prolifération des chiens errants à travers les différents quartiers de la ville d’El-Tarf tend à prendre des proportions alarmantes et dangereuses, et constitue, indéniablement, un véritable fléau aux conséquences pouvant être désastreuses et dramatiques.
De fait cette situation, pour d’aucuns frisant l’anecdotique et l’ubuesque pour un chef-lieu de wilaya qui semble encore confinée dans une certaine ruralisation, impose le lancement d’une vaste opération d’abattage de chiens. En effet, les habitants du quartier appelé communément Sebaâ R’goud (416 logements) lancent un véritable cri de détresse à l’adresse des autorités locales pour qu’elles interviennent en urgence et avec célérité et pour cause, les enfants qui se rendent chaque matin l’école, située à quelques encablures au sud de la cité, sont confrontés quotidiennement au risque d’être attaqués par les meutes de chiens qui ont élu domicile à proximité du bac à ordures. Aussi, au niveau de la ville, devient-il presque dangereux de faire à une heure tardive de la nuit une promenade pédestre à travers certains quartiers. Ces animaux errants vivent à côté des bacs et autres bennes à ordures, constituant de fait des lieux de prédilection et de délectation pour ces chiens. La prolifération de ces canidés constitue, par ailleurs, un risque majeur pour l’apparition et l’extension de foyers de rage, et ce, nonobstant les multiples avertissements lancés par articles de presse interposés. Aussi s’avère-t-il nécessaire d’entamer dans les brefs délais une opération d’éradication qui engloberait toutes les communes rurales. Ces dernières constituent de toute évidence un milieu idoine pour la prolifération de ces animaux. Reste qu’à l’approche de la saison estivale, les autorités compétentes sont interpellées à plus d’un titre pour veiller à l’amélioration de l’hygiène publique et particulièrement la sauvegarde de vies humaines.
Daoud Allam

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