A la veille du match face à l’Algérie, le sélectionneur national de l’équipe marocaine, le Belge Eric Gerets, a tenu à animer, hier en fin de journée, un point de presse.
Dans une salle de presse du stade du 19-Mai-1956 trop exiguë pour contenir toute la presse accréditée, le coach marocain très serein a répondu aux multiples interrogations des présents sans, toutefois, rentrer dans les détails pour ne pas «donner des tuyaux» à Bencheikha, le coach algérien qu’il respecte d’ailleurs beaucoup. Répondant à un confrère, Gerets contredit ses interlocuteurs en affirmant qu’«il est très positif et que la pression ne le touche pas». Sur la préparation de ses poulains qui viennent de rallier Annaba après un dernier stage à Marrakech, au Maroc, le sélectionneur marocain souligne qu’ils se sont bien préparés pour la circonstance. Il pense que les absences de certains de ses meilleurs éléments ne seront pas un handicap pour sa formation. «Avec les éléments présents à Annaba, répond-il, les postes seront bien pourvus.» Parmi les plus en vue, Gerets évoque Chamakh. «Certes, avoue-t-il, il n’est pas en forme car peu régulier avec son équipe, Arsenal, mais c’est un joueur de valeur», en précisant que «cet élément est un professionnel et connaît bien son métier». La suite des questions-réponses a trait à la formation algérienne. «J’ai visionné la formation algérienne, rétorque Gerets. Et j’avoue qu’elle renferme d’excellentes individualités.» Questionné sur les «éléments-clés» de l’équipe algérienne, l’orateur met l’accent sur Karim Ziani. «Je connais très bien Karim, déclare-t-il, et j’ai mis en garde mes joueurs quant à ses capacités afin de le surveiller.» Dans la dernière partie de son faceà- face avec les envoyés spéciaux, Gerets fera part de son admiration devant cette ferveur populaire. «L’Algérie est un pays qui vit le football », souligne-t-il. Revenant sur le sujet de cette rencontre avec la presse, il dira que ce derby est un grand rendez-vous entre deux pays frères et que le meilleur gagne. Interrogé sur les divergences nées entre les joueurs professionnels et locaux de son équipe, il affirme qu’elles appartiennent au passé. «Mon équipe forme un bloc solide.» Mais quelques instants plus tard, «sa rage de vaincre» est mise en avant. Ces dernières années, il a le vent en poupe. «Je suis déterminé à gagner», conclut-il sa sortie médiatique.
A. A.

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