Des centaines d’agents de la Société de distribution de l’électricité et du gaz de l’Est (SDE) ont observé, hier matin, un arrêt de travail de deux heures pour attirer l’attention de leur tutelle sur leur situation socioprofessionnelle en nette dégradation.
Une première action qui sera suivie d’une grève ouverte, affirment les grévistes dans le cas où leurs revendications ne sont pas satisfaites. Autrement dit, ils menacent de durcir leur mouvement de protestation et de «plonger la ville dans le noir». Outre les revendications d’ordre socioprofessionnel, les grévistes exigent «la dissolution, sans délai, de la section syndicale» de la société, car illégitime et ne représentant que ses intérêts, et réclament notamment le départ de son président. Aussi, ils réclament une augmentation de 100% des salaires et l’amélioration de leurs conditions d’exercice, jugées en deçà des normes internationales requises pour ce genre de métiers à haut risque. C’est pourquoi ils demandent une révision des primes de risque attribuées aux personnels des services techniques et la généralisation de la prime de nuisance pour qu’elle touche tous les travailleurs. S’agissant du volet social, les agents de la Sonelgaz ont interpellé les autorités locales pour que leur soit affecté, un quota de logements.
Farid Benzaïd

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