Une bonne partie des travailleurs de la centrale de production électrique de Cap-Djinet, dans la wilaya de Boumerdès, ont tenu à l’intérieur de la centrale une journée de protestation et de revendication.
Le collectif a élaboré indépendamment de leur représentation syndicale, l’UGTA, une plate-forme de revendications impliquant sept points. Ils y exigent notamment une grille de salaires analogue à celle de la société algéro-canadienne de production de l’électricité et la revalorisation des primes habituellement accordées aux travailleurs ou l’introduction d’autres indemnités. Les autres points portent sur les conditions de travail, le système équitable de promotion, la gestion des carrières, les retenues sur salaire et l’âge de départ en retraite. C’est le directeur de l’unité, Messad Cherif en personne, qui a réceptionné cette liste de revendications avec promesse faite de la transmettre à qui de droit. «Une fois la liste des doléances remise à notre directeur, les travailleurs ont rejoint leur travail et la production n’a été nullement perturbée», dira un protestataire. Précisément, nous avons joint deux fois par téléphone la direction de cette centrale pour écouter son directeur. L’agent qui a pris la communication et qui noté le numéro du bureau du journal de Boumerdès, nous a affirmé que le directeur était en réunion et ensuite qu’il était sorti. De son côté, le SG de la section syndicale nous a déclaré au téléphone qu’un processus de négociations était en cours entre la fédération et la direction générale de la Sonelgaz. Il estime donc qu’un mouvement de protestation n’était pas à l’ordre du jour. Ce même syndicaliste a réfuté la tenue de cette journée de protestation.
Abachi L.

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