Actualités : PIÈCES DE RECHANGE UTILISÉES DANS LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE
Moins de 1% sont produites localement


Le secteur de l’énergie est grand consommateur de pièces de rechange. A elle seule, Sonatrach importe annuellement 500 000 articles de pièces de rechange. Seulement 0,5 à 1% de ces pièces sont produites localement. Pour réduire la facture des importations, un appel du pied est lancé aux industriels nationaux.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Sonatrach consacre une enveloppe moyenne de 20 millions de dollars pour deux ans de fourniture de pièces de rechange pour chaque projet de développement et utilise plus de 4 400 machines et équipements. Le ministre de l’Energie et des Mines avertissait, dimanche, que la tendance n’allait pas vers la baisse de la facture, au contraire, dit-il, «la facture des importations est très élevée et risque de s'alourdir avec l'extension constante des activités du secteur des hydrocarbures, en l'absence d'un véritable réseau national de sous-traitants capable de réduire ce fardeau financier». Pour impliquer davantage les industriels locaux dans la sous-traitance et la fabrication de pièces de rechange, le ministère de l’Energie réunissait, dimanche, l’ensemble des acteurs du secteur. L’occasion pour Youcef Yousfi de dire que «la mise en œuvre du programme des énergies renouvelables n'aura de sens que si la majeure partie des équipements et des composants est fabriquée localement et que si les technologies sont maîtrisées dans des laboratoires algériens». Et d’ajouter que son département favorisera «la mise en relation d'affaires des opérateurs nationaux privés et publics, autour de projets de fabrication d'équipements et de matériels nécessaires pour nos projets éligibles à l'intégration nationale». Abondant dans le même sens, le P-dg de Sonatrach a expliqué que les activités de son groupe offraient en matière d'équipements industriels et de pièces de rechange «une opportunité réelle à la concrétisation de partenariats extrêmement avantageux pour les industriels et les investisseurs algériens mais aussi pour les détenteurs de licences et de brevets. Ce partenariat constitue un levier décisif dans le lancement de l'initiative de la fabrication locale de la pièce de rechange dans l'objectif d'une intégration nationale bénéfique». Des messages visiblement bien reçus par le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement. Mohamed Benmeradi, répondant aux requêtes des responsables du secteur, expliquait, en effet, que son département était prêt à envisager toutes les formes de partenariat pour accompagner les investissements dans le secteur de l’énergie, indiquant que la sous-traitance industrielle était l’un des segments les plus ciblés. Un partenariat qui, dit-il, passera inexorablement par le renforcement du réseau national de sous-traitance afin qu’il puisse, de manière progressive, se substituer à l’importation de pièces de rechange. Une enveloppe de pas moins de 3,5 milliards de dollars est annuellement réservée à l’importation de ces biens. Une facture trop lourde et qui ne favorise pas l’émergence d’une industrie locale.
N. I.

ELECTRICITÉ D’ÉNERGIE RENOUVELABLE
Sonelgaz achètera l’électricité produite
Le ministre de l'Energie et des Mines a affirmé qu'un projet de texte obligeant Sonelgaz d'acheter l'électricité d'origine renouvelable produite par des opérateurs nationaux tiers était à l'étude. Les opérateurs nationaux qui s’engageront dans le renouvelable vendront leur électricité au prix du marché, la différence sera soutenue par l’Etat et reversée à Sonelgaz.
N. I.

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