Après le rassemblement tenu jeudi devant le siège de la direction générale de l’AADL, à Bir Mouard Raïs, les souscripteurs de 2001 ont organisé hier un sit-in en contrebas de la présidence de la République.
Mehdi Mehenni - Alger (Le Soir) - La déclaration faite par le directeur général de l’Agence d’amélioration et de développement du logement, dimanche, sur les ondes de la Radio, selon laquelle l’AADL n’a plus rien à offrir, ne semble pas décourager pour autant les souscripteurs du programme de 2001. Venus par dizaines, ces derniers se sont rassemblés, encore une fois, hier dans la matinée, devant la présidence de la République. Vers 10h, des délégués sont rentrés au palais d’El-Mouradia, avant de revenir quelques instants après bredouilles. «Nous avons été reçus à l’entrée du Palais par le responsable chargé des relations publiques, qui s’est contenté de nous demander de faire une réclamation par écrit», a annoncé l’un des délégués à ses compères qui attendaient tranquillement à l’extérieur. Les protestataires n’ont pas tardé à réagir en brandissant des pancartes et en scandant des slogans. Interrogés, certains ont jugé qu’en annonçant sur les ondes de la radio que les 142 598 demandeurs ne sont pas forcément souscripteurs et la déposition d’une demande n’engage nullement l’ADDL, contrairement à un contrat de réservation «le DG de l’AADL fait dans la provocation ». «Il fallait nous dire cela au début et non pas dix ans après. De cette manière, nous estimons qu’ils nous ont donné de faux espoirs», diront des souscripteurs, qui ont juré de ne pas abandonner leur cause. Mais cette fois-ci, le DG de l’AADL a été plutôt catégorique. Hormis les 4 000 logements dégagés par la Cnep et qui seront réalisés à Rouiba et Réghaïa, dont les demandeurs eux-mêmes seront appelés à arrêter les critères pour en bénéficier, l’AADL n’a plus rien à offrir.
M. M.

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