Les travailleurs du groupe Sonelgaz, toutes filiales confondues, se sont rassemblés devant l’entrée de la direction de la SDO, hier pour faire valoir leurs revendications. La plupart des travailleurs, au nombre de 365, ont adhéré à ce mouvement de protestation.
Dans un document adressé au P-dg, dont des copies ont été adressées à la direction de l’Inspection du travail et à l’UGTA (union locale), les contestataires énumèrent quelque 32 revendications socio-professionnelles. A leur tête, le retrait de confiance à l’actuelle fédération (FNTIEG) dont le mandat syndical a expiré en juillet 2009, et qui, selon les contestataires, a contribué à la détérioration de leurs conditions socio-professionnelles. Parmi les nombreuses revendications des travailleurs du groupe Sonelgaz, l’augmentation des salaires d’au moins 70% avec effet rétroactif à partir de 2008, le traitement, la révision et l’introduction des primes et des indemnités, la révision du calcul de l’IEP, la revalorisation des allocations familiales, l’amélioration des conditions de travail par la réorganisation des heures de travail pour l’astreinte et le renforcement des équipes techniques pour réduire surtout les accidents de travail, la répartition légale des fonds des œuvres sociales et le départ à la retraite à partir de 55 ans pour les techniciens. En outre, les protestataires font part du départ d’un nombre important de cadres et agents de la société formés par la Sonelgaz vers des horizons meilleurs. Ils ont adopté aussi lors de cette journée, une déclaration de retrait de confiance au syndicat local et demandé à l’union locale de l’UGTA d’organiser une assemblée générale à l’effet d’élire le nouveau bureau. Le service minimum a été assuré dans toutes les agences et les centres touchés par ce débrayage.
A. B.

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