Par Kader Bakou
Pour Vaclav Havel, la présidence n’a certainement été qu’un détail dans une vie toujours dédiée à l’art et à la littérature. Celui qui a été président de la Tchécoslovaquie de 1989 à 1992 puis le premier président de la République tchèque de 1993 à 2003, est tout de suite revenu à son premier amour.
En mai 2008, a été jouée, pour la première fois à Prague, sa pièce de théâtre Sur le départ. Il y a quelques jours, il a assisté à la salle Lucerna de la capitale tchèque, à la première du film tiré de la même pièce. Le film (et la pièce) raconte l’histoire d’un chancelier sur le point de quitter le pouvoir et qui voit tout son monde s’écrouler et son entourage le trahir dans une confrontation sans merci avec son successeur peu scrupuleux. «Vaclav Havel a été un bon président, mais il est un réalisateur de cinéma médiocre», écrit l’hebdomadaire Tyden. «En fait, j’ai toujours rêvé d’être cinéaste», rétorque l’ancien président, déjà célèbre dramaturge dans les années 1960 avec des pièces liant le théâtre de l’absurde à la veine kafkaïenne.
K. B.
bakoukader@yahoo.fr

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