Société : AÏN-TÉMOUCHENT
Rencontre régionale sur les systèmes d'irrigation

Une rencontre régionale s'est tenue cette semaine au niveau de l’école d’agriculture de la wilaya de Aïn-Témouchent, en présence d'un représentant du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, et des responsables du secteur agricole de douze wilayas de l'ouest du pays, du directeur des services agricoles et des cadres de ce secteur.
L'objectif de cette réunion de travail était consacré à l’évaluation des différents systèmes d’irrigation dans la wilaya. Le représentant du ministère évoquera le problème du système d’irrigation obsolète pratiqué par plus de la majorité des fellahs, ce qui cause un gaspillage d’eau lors des différentes opérations d'irrigation. Il préconisa que si l’on utilisait les nouvelles techniques par le biais des équipements modernes et l’eau des barrages et des stations d’épuration rationnellement, les fellahs économiseront de très grandes quantités d’eau qui leur permettront d’irriguer un maximum de surfaces agricoles, et aussi cela permettra l’augmentation de la production qui influera automatiquement sur le prix. A cet effet, il affirmera qu’en 2010 moins de 1 million d’hectares ont été irrigués alors qu’avec les moyens disponibles, la surface irriguée pourra atteindre plus de 1,6 million hectares d’ici 2014. Le même constat a été relevé concernant les cultures maraîchères où vu que plusieurs points d’eau à travers la wilaya sont encore faiblement exploités, cela engendre une faible production. Le DSA de la wilaya de Aïn-Témouchent dira que ses services vont appliquer ce système d'irrigation qui permettra de toucher le plus grand nombre de surfaces agricoles irriguées afin d'augmenter la production céréalière qui elle même permettra de réduire l’importation de blé dur et tendre.
S. B.

Une gare routière et une agence sonelgaz s'imposent à Aïn-El-Arba
La population de Aïn El- Arbaâ, dans la wilaya de Aïn- Témouchent, ne sait plus à quel saint se vouer du fait que ses multiples appels aux autorités compétentes de la wilaya n’ont connu aucun écho favorable quant à la réalisation de quelques infrastructures de base, à l’image d’une agence Sonelgaz, une banque ou encore une gare routière.
Aïn-El-Arbaâ, en sa qualité de chef-lieu de daïra comptant plus de 17 000 âmes, cette ville est malheureusement dépourvue de structures indispensables facilitant les besoins quotidiens de cette population de la grande M’lata. Concernant la Sonelgaz, les abonnés rencontrent beaucoup de difficultés pour s’acquitter de leurs factures de gaz et d’électricité. Ils doivent, en effet, effectuer des déplacements vers l’antenne de Hammam Bouhadjar. Pourtant des directives ont été données aux bureaux de poste pour que lesdites factures soient réglées à leur niveau. Mais la poste de Aïn-El- Arbaâ ne serait pas dotée d’imprimante pour gérer cette opération, une excuse qu’avance le receveur pour convaincre les abonnés. Par ailleurs, les citoyens qui se déplacent quotidiennement vers d’autres villes pour vaquer à leurs occupations souhaitent la réalisation d’une gare routière pour en finir avec le calvaire qu’ils subissent à la recherche de véhicules clandestins. Enfin, s’agissant de la banque, un citoyen s’interroge : «Pourquoi une daïra comme la nôtre ne dispose pas de banque, alors que d’autres villages moins importants en possèdent ?»
S. B.

Des week-ends scientifiques pour les enfants
La direction de la jeunesse et des sports a mis sur pied un riche programme pour l’utilisation des camps de jeunes, et ce, en exécutant plusieurs opérations, à partir du mois de février écoulé, et ce, jusqu’au mois d’avril. Les week-ends scientifiques et environnementaux, qui auront pour thème principal «L’audiovisuel et le montage vidéo» ont débuté ce premier avril, au niveau du camp de jeunes de Rachgoune, dans la commune d’Oulhaça. Tous les établissements de la jeunesse et des sports sont concernés par ces journées et verront la participation de 50 jeunes. Aussi pas moins de 200 enfants, choisis dans les daïras de Aïn- Témouchent et Aïn- Kihel, représentant 9 établissements, auront-ils à faire des sorties en plein air pour découvrir les sites et paysages de la région de Béni Saf. En outre, la direction de la jeunesse et des sports avait organisé, en collaboration avec la ligue de plein air, un stage pour les animateurs CVLJ (1er degré) d’une dizaine de jours au niveau du camp de jeunes de Rachgoune, où 40 jeunes de niveau scolaire de terminale et universitaire étaient appelés à séjourner pendant 10 jours, en stage bloqué, à l’issue duquel des diplômes de 1er degré d’animateur leur ont été décernés par la CVLJ. Ils étaient encadrés par 5 anciens directeurs de CVLJ, un médecin et un psychologue.
S. B.

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