Actualit�s : ILS OBTIENNENT GAIN DE CAUSE
La victoire des gardes communaux


Les gardes communaux ont finalement obtenu gain de cause. Hier, en fin d�apr�s-midi, les autorit�s ont d�cid� d�accepter l�ensemble de leurs revendications, notamment celle relative � l�acc�s � la retraite aux gardes communaux qui se sont engag�s de 1994 � 2000.
Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Leur combat n�aura pas �t� vain. Les pouvoirs publics ont finalement accept� tous les points de la plateforme de revendications des gardes communaux. Hier apr�s-midi, la nouvelle a provoqu� une explosion de joie parmi les contestataires qui tenaient un sit-in depuis plus de 72 heures � la place des Martyrs. Les repr�sentants des gardes communaux ont expliqu� que la plateforme de revendications a �t� accept�e suite � l�intervention du g�n�ral major El Hamel, le directeur g�n�ral de la S�ret� nationale. L�un des acquis les plus importants �tant, sans nul doute, la retraite pour ceux qui ont rejoint le corps durant la p�riode de 1994 � 2000. Mais ce retournement de situation intervient suite aux menaces prof�r�es par le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales. A partir de Tamanrasset, o� il accompagn� le pr�sident de la R�publique, Daho Ould- Kablia avait d�clar� qu�il prendrait des mesures fermes contre ceux qui participaient au mouvement de contestation. Outre les menaces de la tutelle, les hommes en bleu ont endur� le pire ces derniers jours. La situation a m�me failli d�g�n�rer, mardi soir, lorsqu�un groupe compos� d�une quinzaine de jeunes s�en est pris violemment aux gardes communaux. Selon des t�moignages recueillis hier, l�attaque s�est produite � la tomb�e de la nuit. �Les baltaguia sont arriv�s de la rue de Djama� Lihoud. Certains �taient arm�s de sabres, d�autres ont tir� sur nous avec divers projectiles, dont des fus�es �clairantes�, a expliqu� un garde communal. L�attaque a fait neuf bless�s. Certains d�entre eux ont �t� �vacu�s au service des urgences apr�s avoir re�u des coups avec des objets contondants. Notre interlocuteur s�interroge encore sur le r�le jou� par les forces de police au cours de la nuit pr�c�dente. �Nous avions remarqu� que l�impressionnant dispositif policier qui a �t� instaur� depuis le jour de notre arriv�e venait soudain d��tre lev�. Au d�but, nous pensions que c��tait juste la rel�ve entre unit�s de police. Il s�av�re que c�est � ce moment pr�cis que les baltaguia nous ont attaqu�s. Les policiers anti-�meutes sont intervenus bien apr�s en installant un dispositif tr�s restreint entre la place des Martyrs et la Basse- Casbah�, assure-t-il. Les gardes communaux rencontr�s hier affirment avoir fait preuve de retenue afin d��viter que la situation ne d�g�n�re. �Nous sommes ici uniquement pour r�clamer nos droits. Ce n�est pas de ga�t� de c�ur que nous avons abandonn� nos foyers pour rester sous le soleil et le froid�, a lanc� un jeune de Chlef.
T. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable