C’est devenu une tradition pour le secteur de l’éducation à Bouira de s’illustrer par les frasques de ses responsables, car après les innombrables affaires de corruption et de mauvaise gestion, et à deux mois de la fin de l’année scolaire, revoilà la DE qui sévit encore une fois, et ce, au grand désespoir des élèves et de leurs parents qui ne savent plus vers qui se tourner.
En effet, et suite à l’énorme retard enregistré dans le traitement des dossiers relatifs aux concours d’accès aux postes de PES et de PEM, les résultats tant attendus ont provoqué un réel désordre au sein des établissements scolaires, notamment les écoles primaires qui se sont vu imposer de nouveaux enseignants, ce qui risque de chambouler les élèves à quelques jours des examens de fin d’année. Cette situation empreinte d’anarchie relève du manque d’implication des pouvoirs publics dans le devenir des enfants. Par ailleurs, et dans la wilaya de Bouira, les affectations des quelque 130 maîtres et maîtresses d’écoles primaires ne semblent correspondre à aucune logique géographique ; pis encore, certains se sont vu offrir des postes proches des résidences, d’autres ont été affectés vers des contrées lointaines et isolées de toute correspondance. En somme, un bizutage loin de la religiosité et des tabous sociaux qui prévalent à l’égard des femmes algériennes auxquelles on demande à présent de faire du stop et qui aura pour but de dégager des postes pour les milliers de contractuels en colère. une façon bien spéciale de contenter tout le monde. Enfin presque !
Y. Y.

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