Société : TIZI-OUZOU
Les pièces d’état civil bourrées d’erreurs


La mairie de Aïn-El-Hammam n’arrive toujours pas à organiser son service d’état civil, dépassé et toujours submergé. Malgré quelques timides tentatives d’aménagement au niveau des guichets, les résultats tardent à suivre.
Des centaines de citoyens continuent à se bousculer dès les premières heures de la matinée. Les agents, dont la plupart sont recrutés dans le cadre du filet social, subissent une pression insupportable. Ce qui conduit inévitablement à des erreurs de transcription sur des pièces officielles, censées être délivrées «sans bavures». Il ne se passe plus un jour sans qu’un usager signale des anomalies. Des citoyens viennent pour la seconde fois, voire la troisième, demander le même document, mal rempli précédemment. Ce sont alors d’interminables accrochages avec les préposés aux guichets. Le ton monte vite et le calme ne revient que grâce à l’intervention de personnes âgées qui arrivent à se faire entendre. Lorsque le citoyen victime d’erreurs ne s’en rend pas compte immédiatement, il est souvent trop tard pour remédier à la situation. Il faut alors introduire une demande de rectification au niveau du tribunal. Une action qui s’avère longue et fastidieuse. Au service chargé de prendre en charge ce genre d’affaire, des dizaines de dossiers de citoyens qui engagent des procédures de correction sont traités régulièrement. Des affaires qui mobilisent tant d’agents et occasionnent une perte de temps et d’argent aux victimes de ces erreurs. L’informatisation de l’état civil devrait, si la saisie est exécutée convenablement, remettre un peu d’ordre dans le service. Mais au rythme où vont les choses, ce ne sera pas demain que le micro-ordinateur fera son apparition aux guichets.
A. O. T.

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