2 000 personnes sont atteintes chaque année de maladies à transmission hydrique. C’est le constat tiré, jeudi dernier, de la journée d’étude qu’a organisée la direction de la santé et de la population de la wilaya.
Les intervenants ont insisté sur la réactivation effective du rôle des bureaux de nettoiement des APC pour lutter efficacement contre ces pathologies dont les causes, soutiennent- ils, sont la détérioration de l’environnement. Il a été également constaté que l’amoncellement des ordures dans les cités et les décharges anarchiques sont légion dans la wilaya, avec pour conséquence directe, disent les intervenants, l’atteinte sur la santé des populations dont la contraction notamment de l’hépatite A, puisque pas moins de 106 cas ont été enregistrés l’année dernière. Les communicateurs signalent, par ailleurs, le cas des morsures de rats qui devient alarmant à Blida. Plus de 1 600 cas ont été traités dans les différents centres hospitaliers. L’autre fait qui inquiète les spécialistes est le risque de dissémination de la rage en raison des morsures de chiens errants d’autant que l’abattage de ces canidés se fait de plus en plus rare. A l’issue de cette rencontre, les intervenants ont conclu que les facteurs de risques de ces maladies peuvent être réduits à condition que les services de nettoiement fassent correctement leur travail et que le contrôle de l’eau se fasse d’une manière régulière.
M. B.

Nombre de lectures :

Format imprimable