Etalant ses tentacules jusqu’à la ville d’Azazga, la tristement célèbre forêt de Yakouren, réputée pour être le fief de l’organisation terroriste qui écume dans ces inextricables maquis où elle fait régulièrement parler d’elle, a été, vendredi, le théâtre d’une attaque terroriste meurtrière contre un cantonnement militaire chargé, entre autres, de sécuriser les travaux de déviation de la RN 12.
Un important groupe terroriste, scindé en deux groupes, a pris pour cible, vendredi vers 19h30, un poste militaire surplombant la base d’un chantier de travaux publics près de la forêt de Yakouren au lieu-dit El Alaïnceur, en amont de la RN 12, près d’Azazga. D’une rare violence, l’attaque meurtrière à laquelle ont riposté les militaires stationnés dans la camp, s’est malheureusement soldée par la mort de 14 militaires chez qui furent également dénombrés de nombreux blessés, selon notre source qui confirme qu’un terroriste a été abattu par les éléments de l’ANP. Avant de déclencher leur attaque, et selon toujours la même source, les terroristes ont eu recours à une stratégie de diversion. Le premier groupe, composé de près de 70 éléments, a tiré en l’air au niveau de la fontaine fraîche, non loin du camp, à 3 km de la ville de Yakouren, provoquant une panique généralisée chez les personnes déambulant encore près des nombreux vendeurs de produits artisanaux établis des deux côtés de la chaussée et sommés de déguerpir. Tout comme ils ont contraint les automobilistes à mettre leurs véhicules en travers de la chaussée pour empêcher ou retarder l’intervention des blindés du camp militaire basé près de l’hôtel Tamgout à 2 km de là, entraînant un bouchon de plusieurs kilomètres. Le périmètre a ensuite été bouclé et la route déviée vers Aït-Bouhini par les éléments de l’ANP qui ont déclenché un ratissage appuyé par des hélicoptères.
S. Hammoum

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