La réalisation d’une agence du Crédit populaire algérien (CPA) aux allées du 20-Août 55 a été de mauvais augure pour les espaces verts et l’amélioration urbaine. Une situation qui a provoqué la grogne des riverains.
Les travaux se sont étendus au-delà du mur de clôture, empiétant ainsi sur le jardin public, un bien domanial. Les 400 m2, la superficie initiale de l’assiette affectée, comprise hors du square, ont été largement dépassés depuis. Pourtant, tous les documents administratifs (PV de choix de terrain, arrêté d’application, acte de propriété et permis de construire) ont fixé à ce chiffre la surface du bâti du CPA. Malgré les écrits, comme le P-V de l’inspection de l’urbanisme, exigeant la démolition des travaux, rien n’arrête l’expansion non réglementaire des travaux. De plus, le projet d’amélioration urbaine du jardin (jet d’eau, embellissement) a été compromis. Pour rappel, 250 millions de dinars ont été alloués au projet d’amélioration urbaine des allées du 20-Août 55, s’étendant de la place des Martyrs jusqu’au siège des services techniques de l’APC. Un montant de l’ordre de 72 millions de DA a été réservé pour le revêtement des chaussées, la réalisation de l’éclairage et des espaces verts et l’installation du mobilier urbain (bancs publics, verre indien…). Ces travaux se feront sur toute l’artère, longue de 1 225 m, en fonction des besoins de chaque tranche.
Z. Z.

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