Société : 7e ÉDITION DU SALON DES INNOVATIONS DES JEUNES À SKIKDA
43 participants, un record !


La 7e édition du Salon des innovations des jeunes se tient du 12 au 18 avril au centre culturel Ali-Tlilani. D’année en année, la manifestation enregistre un afflux de plus en plus important.
On en compte, pour cette édition, 43 participants (Skikda, Collo, El-Harrouche, Béni Béchir, Hamadi Krouma…), chiffre qui aurait pu être plus important si ce n’était le déplacement des artisans de Skikda à Tlemcen, pour prendre part à «Tlemcen, capitale de la culture Islamique». Une présence accrue de couturières et de conceptrices de gâteaux traditionnels est à relever. La plupart d’entre elles, en attendant l’attribution de locaux commerciaux dans le cadre du programme présidentiel, profitent de cette exposition-vente pour écouler leurs produits ou se faire une publicité auprès du large public. L’afflux de ce dernier a été motivé par l’emplacement stratégique du centre culturel, situé à la cité des allées du 20-Août- 1955. Des nouveaux noms, Boulaadjine Fatiha, Merouani Malika, Haddadi Nacira, Bouteldja Noura, Bouaziz Samia (fabricante de pots en liège)… meubleront dorénavant le décor des artisans. Les participantes ont relevé le retard dans la distribution des locaux commerciaux. «J’ai déposé un dossier auprès de l’Angem en 2008, j’attends toujours», selon une couturière de Skikda. Pour une autre, une pionnière en la matière : «J’ai un dossier Ansej qui date de 1999.» Une couturière de la commune de Béni Béchir semble, quant à elle, un peu dépassée, car elle n’a pas encore entrepris les démarches nécessaires pour pouvoir postuler à un local. Ouvrons ici une parenthèse pour rappeler que la commune de Skikda est la seule à ne pas avoir distribué ses 150 locaux répartis entre Merdj Eddib, Zeramna et la station balnéaire Larbi Ben M’hidi, en plus des 30 en voie de construction dans la localité de Laghouat, Oued G’sob. Fermons la parenthèse. A relever également que des marchands de plantes et des vendeurs d’aquariums et de leurs accessoires y ont également pris part. L’aubaine a été saisie également pour Saker Djahid, bijoutier local et membre de la Fédération nationale des bijoutiers, pour lancer un appel destiné à 3 jeunes filles, issues de préférence de l’Ecole des beaux-arts, pour suivre une formation en céramique à Tipasa, d’une durée de 12 mois, et qui sera dispensée par Sahli Réda. Il a aussi proposé l’institution d’un festival des bijoux traditionnels à Skikda. La cérémonie de clôture aura lieu le 19 avril avec au menu, selon les prévisions, la distribution de prix et cadeaux à tous les participants. Il n’en demeure pas moins que la 7e édition du salon des innovations des jeunes a traîné avec elle les péchés du passé, dont le manque de communication de la part de l’APC de Skikda et le fait de restreindre la participation aux mêmes spécialités (couture, broderie, gâteaux). Des jeunes de l’Institut de formation professionnelle, cumulant quelques réalisations dignes d’être citées, auraient pu être invités. La 7e édition du Salon nous a ainsi servi du réchauffé.
Zaïd Zoheir

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